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C’est en regardant des corneilles qui m’observaient que je me suis vue. Moi et mes congénères, en bas, dans un grand bazar, et elles, en haut, qui nous regardent, posées sur un fil… Et en tirant le fil, je vois que je l’ai perdu, un lien primitif et ancestral a disparu…

L’Espèce de compagnie s’est créée au top de l’anthropocène : période bucolique où le pangolin est passé d’une illustration offerte dans une tablette de chocolat à star interplanétaire. Une époque de progrès numériques un peu schizophrénique. D’un clic on cotise à une ONG environnementale, on bousille un écosystème en commandant sa croisière, on replante des arbres en Ouganda ou on se programme un aller-retour à l’autre bout de la planète en quelques jours…

Une espèce d’époque où la prééminence humaine devient inhumaine.

L’espèce de Compagnie souhaite poser un regard satirique sur notre gloutonne de société occidentale en explorant des thèmes actuels et politiques, comme dans ce premier spectacle qui interroge sur la place de l’homme dans son environnement.